Aux confins de l'Amérique ep.2
- adrienrauline
- 1 oct.
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Quelques autres rêves américains.
-Lukas Foss: Night Music for John Lennon (Prelude, Fugue and Chorale). La postérité européenne semble avoir oublié Lukas Foss. Pourtant nous avons là un immense compositeur, dont le seul tort est d'avoir été dans l'ombre de Leonard Bernstein, et dont la plus grande qualité humaine est sans doute d'avoir été son plus fidèle ami. Night Music for John Lennon, une pièce magnifique, déchirante, et inclassable.
-William Schuman, Symphony no. 10 "American Muse"- II. Larghissimo
Non que je déconseille d'écouter toute la symphonie, évidemment, mais la beauté de ce mouvement post-malhérien, m'a fait oublier tout le reste quand je l'ai découvert. Ce qu'on aime dans certains Schönberg, sans la noirceur ontologique, peut-être. On ressent sur cette musique le sentiment qu'on a perdu dans les grandes villes: un mélange de mélancolie, de solitude, et de contemplation.
-John Harbison, Remembering Gatsby
Un peu de joie! Qui résonne presque dans mon coeur de français autant comme un hymne à Gatsby que comme un hymne au Guépard et au dédain magnifique avec lequel Alain Delon regardait l'assemblée dans le film.
-Paul Creston, Concerto for Saxophone and Orchestra
On termine cette petite playlist sur, toujours, de la joie et surtout du rythme: le rythme, dans son acception large, peut-être le plus grand génie de cette musique américaine que nous connaissons si mal. Rien que parce qu'elle permet à un instrument aussi expressif que le saxophone de s'exprimer (instrument beaucoup trop peu investi par le monde classique), cette oeuvre a mon affection.








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